Transat en Double 2021 : focus sur l’équipage Erisma – Groupe Sodes – Fondation Tara Ocean

Le 12 mai dernier, 18 équipages ont pris le départ de la 15ème édition de la Transat en Double entre Concarneau et Saint-Barthélémy. Créée en 1992 et anciennement connue sous le nom de Transat AG2R, cette compétition a vu les plus grands noms de la course au large franchir en premier la ligne d’arrivée, parmi lesquels Charlie Dalin (2012), Jean Le Cam (1994), Armel Le Cléac’h (2004) et… un certain Michel Desjoyeaux (1992).

Crédit photo : Bathilde Salet

Quelles sont les caractéristiques de la Transat en Double ? 

C’est une course transatlantique qui a lieu tous les deux ans et dont le départ est toujours donné entre la fin avril et la mi-mai. Les concurrents doivent rallier Concarneau et les Antilles en passant par le Golfe de Gascogne et lîle de Palma : 3890 milles au total à parcourir en une vingtaine de jours. 

Contrairement au Vendée Globe, dont la participation est ouverte à plusieurs types de monocoques, la Transat en Double n’accueille qu’une sorte de voilier : le Figaro Beneteau 3 (un monocoque monotype à foils). Autre différence notable, il s’agit d’une régate en double, et non d’une course en solitaire. 

Parmi les 18 duos en train de naviguer vers Saint Barth’, on compte cette année un équipage un peu spécial : Nicolas Salet et Jérôme Samuel, à la barre du voilier Erisma – Groupe Sodes – Fondation Tara Ocean.

Un équipage atypique avec un seul objectif : l’aventure !

Entrepreneurs passionnés de navigation et amis de longue date, Nicolas Salet et Jerôme Samuel signent leur première participation à la transat en tant qu’amateurs, mais ils sont loin d’être des marins d’eau douce.

Jérôme Samuel est un marin confirmé, avec deux podiums du Trophée Caisse d’Epargne et une participation à la Solitaire du Figaro, entre autres.

Nicolas Salet, président de la société de promotion immobilière Erisma, qui a donné ses couleurs au voilier, a pour sa part déjà participé plusieurs fois au Tour de France à la voile.

Tous deux voulaient participer à cette transat mythique depuis très longtemps. Dès qu’ils ont pu acheter leur voilier en 2019, ils se sont mis en tête de concrétiser ce projet fou ! 

Préparation minutieuse et écoute attentive des conseils d’Armel le Cléac’h : ils n’ont rien laissé au hasard.

Ils attendaient ce moment depuis 20 ans ! « On n’était plus à trois jours ou à deux heures près », a relativisé Jérôme Samuel au moment du départ, repoussé de quelques jours en raison des mauvaises conditions météo.

Leur rêve ? Boucler une course transatlantique en duo et, surtout, vivre une aventure exceptionnelle. Une semaine après le départ, ils se classent à la 16ème position. En tant qu’amateurs, s’ils pouvaient se maintenir et terminer la course devant un ou deux équipages de pros, ce serait la cerise sur le gâteau. Et c’est tout ce qu’on leur souhaite !